TO SUMMER
O thou, who passest thro’ our vallies in
Thy strength, curb thy fierce steeds, allay the heat
That flames from their large nostrils ! thou, O Summer,
Oft pitched’st here thy golden tent, and oft
Beneath our oaks hast slept, while we beheld
With joy, thy ruddy limbs and flourishing hair
Beneath our thickest shades we oft have heard
Thy voice, when noon upon his fervid car
Rode o’er the deep of heaven ; beside our springs
Sit down, and in our mossy vallies, on
Some bank beside a river clear, throw thy
silk draperies off, and rush into the stream :
Our vallies love the Summer in his pride.
Our bards are fam’d who strike the silver wire :
Our youth are bolder than the southern swains :
Our maidens fairer in the sprightly dance :
We lack not songs, nor instruments of joy,
Nor echoes sweet, nor waters clear as heaven,
Nor laurel wreaths against the sultry heat.
À L’ÉTÉ
Ô toi, qui traverses nos vallées en
Ta force, tiens tes vaillantes cavales, apaise les chaudes vapeurs
Qui jaillissent de leurs larges naseaux ! toi, ô Été,
Souvent tu as ici dressé ta tente dorée, et souvent
Dessous nos chênes tu as dormi, lors que nous contemplions
En joie, tes membres vermeils et abondants cheveux.
De sous les plus épaisses de nos ombres nous avons souvent entendu
Ta voix, quand midi sur sa brûlante carre
Survolait les profondeurs du ciel ; au près de nos sources
prends place, et dans nos vallées de mousse, en
Quelque rive près une rivière claire, jette là tes
Drapes de soie, et plonge dans le courant :
Nos vallées aiment l’Été dans sa fierté.
Nos bardes sont de renom qui pincent la corde d’argent :
Nos jeunes ont plus d’audace que les jeunes du sud :
Nos vierges sont plus belles dans les dances vives :
Nous ne manquons de chansons, ni d’instruments de joie,
Ni de doux échos, ni d’eaux claires comme le ciel,
Ni de couronnes de laurier contre la lourde chaleur.
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