DÉLUGE.
Si l’on porte foi à l’avis des gens de science du demi siècle dernier, Dieu fut étranger au second déluge qui abattit sur la terre : les hommes et leurs erreurs en seraient responsables ; mais le faisceau des causes est plus qu’obscur.
On eut assez de temps pour contruire de nombreux navires. Néanmoins, une part minime de l’humanité, dont on ne connaît l’exacte proportion, put seule être sauvée, car la désinformation qui suivit les premier signes du fléau et qui n’avait pourtant pour but avoué que de limiter l’extension de la panique, prit au piège les habitants de l’intérieur des terres.
Ceux qui préférèrent emporter de l’or plutôt que de la nourriture furent les premiers à mourir. La faim se fit partout sentir à terme. De violentes rixes éclatèrent, dont le prix n’était souvent qu’un quignon de pain. Nous fûmes bien tôt réduits à rogner les cadavres de nos pairs.
Les bribes de technologie emportées en hâte à bord s’avérèrent sans utilité aucune. Les machines, lequelles étaient pourtant le pilier de nos sociétés, privées de quelque source d’énergie, cessèrent de fonctionner. Par ailleurs, la mécanique jamais ne fit bon ménage avec l’eau. Toute communication à distance fut en temps impossible. Les uniques contacts que deux bâtiments peuvent à présent opérer se résument à l’abordage, à la saisie et au meurtre.
Un mal plus grand encore depuis peu nous touche, que nous n’avons su prévoir : la pluie semble avoir résolûment cessé. Si, pour se satisfaire, la faim avait corrompu les cœurs, la soif nous ôte maintenant même l’espoir.
Si l’on porte foi à l’avis des gens de science du demi siècle dernier, Dieu fut étranger au second déluge qui abattit sur la terre : les hommes et leurs erreurs en seraient responsables ; mais le faisceau des causes est plus qu’obscur.
On eut assez de temps pour contruire de nombreux navires. Néanmoins, une part minime de l’humanité, dont on ne connaît l’exacte proportion, put seule être sauvée, car la désinformation qui suivit les premier signes du fléau et qui n’avait pourtant pour but avoué que de limiter l’extension de la panique, prit au piège les habitants de l’intérieur des terres.
Ceux qui préférèrent emporter de l’or plutôt que de la nourriture furent les premiers à mourir. La faim se fit partout sentir à terme. De violentes rixes éclatèrent, dont le prix n’était souvent qu’un quignon de pain. Nous fûmes bien tôt réduits à rogner les cadavres de nos pairs.
Les bribes de technologie emportées en hâte à bord s’avérèrent sans utilité aucune. Les machines, lequelles étaient pourtant le pilier de nos sociétés, privées de quelque source d’énergie, cessèrent de fonctionner. Par ailleurs, la mécanique jamais ne fit bon ménage avec l’eau. Toute communication à distance fut en temps impossible. Les uniques contacts que deux bâtiments peuvent à présent opérer se résument à l’abordage, à la saisie et au meurtre.
Un mal plus grand encore depuis peu nous touche, que nous n’avons su prévoir : la pluie semble avoir résolûment cessé. Si, pour se satisfaire, la faim avait corrompu les cœurs, la soif nous ôte maintenant même l’espoir.
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