CHEMIN.
Je marche dans la ville à la recherche de ma maison.
À fin de découvrir de nouveaux quartiers, j’ai une fois changé le cours de mon chemin : je l’ai perdu.
La nuit, je revois en rêve son visage, je surprends ses yeux fixés sur les miens, et lui demande, embarrassé, de ne pas me regarder. Elle me gourmande d’un sourire.
Les rues se ressemblent toutes ; aucune figure à laquelle je pourrais me raccrocher. Je ne sais où je vais, et tous disent ne connaître ma route.
Elle doit encore dormir à cette heure : qui la réveillera si je ne rentre pas ?
Chaque soir est un peu plus froid. Le soleil est bas ces derniers jours. Ce doit être bientôt l’hiver. Que n’ai-je emporté une pelisse ? Après ça vient le printemps, et les arbres reverdissent. Puis tout recommence.
J’espère qu’elle a pensé à la purge des radiateurs, qu’il faut bien préchauffer le four, à répondre aux lettres en attente, une seule dose d’adoucissant suffit, les impôts, prendre soin de soi.
Je ne dois pourtant pas être très loin ; mais la ville est vaste, un labyrinthe de ferraille et de pierre où tout est mort. Où donc est ma demeure ?
Que quelqu'un m’aide et qu’elle m’attende un peu encore.
Je marche dans la ville à la recherche de ma maison.
À fin de découvrir de nouveaux quartiers, j’ai une fois changé le cours de mon chemin : je l’ai perdu.
La nuit, je revois en rêve son visage, je surprends ses yeux fixés sur les miens, et lui demande, embarrassé, de ne pas me regarder. Elle me gourmande d’un sourire.
Les rues se ressemblent toutes ; aucune figure à laquelle je pourrais me raccrocher. Je ne sais où je vais, et tous disent ne connaître ma route.
Elle doit encore dormir à cette heure : qui la réveillera si je ne rentre pas ?
Chaque soir est un peu plus froid. Le soleil est bas ces derniers jours. Ce doit être bientôt l’hiver. Que n’ai-je emporté une pelisse ? Après ça vient le printemps, et les arbres reverdissent. Puis tout recommence.
J’espère qu’elle a pensé à la purge des radiateurs, qu’il faut bien préchauffer le four, à répondre aux lettres en attente, une seule dose d’adoucissant suffit, les impôts, prendre soin de soi.
Je ne dois pourtant pas être très loin ; mais la ville est vaste, un labyrinthe de ferraille et de pierre où tout est mort. Où donc est ma demeure ?
Que quelqu'un m’aide et qu’elle m’attende un peu encore.
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