CHAIR.
Le plaisir de la chair est incomparable à quelque autre. Il m’est une véritable obsession et fièvre qui me gouvernent à leur gré.
J’ai la chance d’être beau, de plaire au plus grand nombre, d’avoir la voix douce et d’inspirer confiance. Je mène de front des dizaines d’amours, lesquelles pourtant me laissent inassouvi et ne me suffisent plus guère : la part de mes amours mercenaires grandit et m’assure un gibier toujours plus divers.
Qu’on ne se méprenne pas sur les termes que j’emploie : plus que tout j’aime les femmes, les mener à jouissance, leurs cris de plaisir et soupirs pudiques, inrégissables. Leur sexe est le plus propre à l’esclavage des sens.
Nous sommes certes en des temps de maladie et de carnet de santé ; mais c’est la nature et l’animal qui parlent en moi. Rien ne sert de se contraindre.
On me dit qu’il faut être fidèle ; mais qui plus que moi leur donne du plaisir ? Je pense à tous ces maris maladroits et, plutôt que de plaindre leur femme, je la prend à eux et lui offre ce que sans moi elle n’eût eu jamais. Elles me reviennent comme ces papillons se jettent dans la lumière pour s’y brûler encore.
On dit que c’est une affaire de sensibilité, non d’expérience : je possède à foison ces deux qualités. Le sexe n’a pour moi plus de secret, et pourtant jamais il ne semble que je sois rassasié de ces seins, de ces sexes, culs et tétons, de ces visages femelles illuminés desquels se retire la raison, en faveur du feu.
Quand je ne pourrai plus séduire, je me tuerai plutôt que de voir ces milliers de filles par d’autres possédées.
Le plaisir de la chair est incomparable à quelque autre. Il m’est une véritable obsession et fièvre qui me gouvernent à leur gré.
J’ai la chance d’être beau, de plaire au plus grand nombre, d’avoir la voix douce et d’inspirer confiance. Je mène de front des dizaines d’amours, lesquelles pourtant me laissent inassouvi et ne me suffisent plus guère : la part de mes amours mercenaires grandit et m’assure un gibier toujours plus divers.
Qu’on ne se méprenne pas sur les termes que j’emploie : plus que tout j’aime les femmes, les mener à jouissance, leurs cris de plaisir et soupirs pudiques, inrégissables. Leur sexe est le plus propre à l’esclavage des sens.
Nous sommes certes en des temps de maladie et de carnet de santé ; mais c’est la nature et l’animal qui parlent en moi. Rien ne sert de se contraindre.
On me dit qu’il faut être fidèle ; mais qui plus que moi leur donne du plaisir ? Je pense à tous ces maris maladroits et, plutôt que de plaindre leur femme, je la prend à eux et lui offre ce que sans moi elle n’eût eu jamais. Elles me reviennent comme ces papillons se jettent dans la lumière pour s’y brûler encore.
On dit que c’est une affaire de sensibilité, non d’expérience : je possède à foison ces deux qualités. Le sexe n’a pour moi plus de secret, et pourtant jamais il ne semble que je sois rassasié de ces seins, de ces sexes, culs et tétons, de ces visages femelles illuminés desquels se retire la raison, en faveur du feu.
Quand je ne pourrai plus séduire, je me tuerai plutôt que de voir ces milliers de filles par d’autres possédées.
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