TYPE 3.
Elle est comme une muraille attendrissante, un bastingage qu’on ne pourrait toucher, qu’on ne pourrait et qu’on ne peut qu’entendre.
Elle ne s’aime pas vraiment — ou plutôt : elle s’aime comme s’aiment les femmes : selon son compagnon. Elle aime assez ses petits seins qu’elle croit en pomme ; ses fesses lui déplaisent : on lui a trop répété qu’elles étaient grosses ; ingénûment, elle prend ses bourrelets pour de la peau.
Son contact avec le monde se borne aux mots ; le reste la raidit et la laisse froide : faute sans doute à une éducation quelque peu puritaine. Elle les use avec un grand désespoir et vide au cœur, vague à l’âme.
Quand elle parle des choses qui lui répugnent, elle devient vulgaire. C’est chose triste et risible tout à la fois.
Tout doit être propre et lisse. Tout ce qui suinte, grouille, tâche et dégouline doit disparaître — ou plutôt : elle résout cela à la manière des femmes : elle fait comme si rien de cela n’existait.
On voudrait l’aider ; mais on n’y peut rien faire.
Elle est comme une muraille attendrissante, un bastingage qu’on ne pourrait toucher, qu’on ne pourrait et qu’on ne peut qu’entendre.
Elle ne s’aime pas vraiment — ou plutôt : elle s’aime comme s’aiment les femmes : selon son compagnon. Elle aime assez ses petits seins qu’elle croit en pomme ; ses fesses lui déplaisent : on lui a trop répété qu’elles étaient grosses ; ingénûment, elle prend ses bourrelets pour de la peau.
Son contact avec le monde se borne aux mots ; le reste la raidit et la laisse froide : faute sans doute à une éducation quelque peu puritaine. Elle les use avec un grand désespoir et vide au cœur, vague à l’âme.
Quand elle parle des choses qui lui répugnent, elle devient vulgaire. C’est chose triste et risible tout à la fois.
Tout doit être propre et lisse. Tout ce qui suinte, grouille, tâche et dégouline doit disparaître — ou plutôt : elle résout cela à la manière des femmes : elle fait comme si rien de cela n’existait.
On voudrait l’aider ; mais on n’y peut rien faire.
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