jeudi 25 octobre 2012

Incipits : Heine, Dieux en exil





Bizarre métier que celui d'écrivain.
(Les Dieux en Exil)

Mon père s'appelait Schnabelewopski; ma mère s'appelait Schnabelewopska; je suis leur fils légitime, et je naquis le 1er avril 1795 à Schnabelewops.
(Mémoires de M. de Schnabelewopski)

En aval du Rheingau, à l'endroit où les rives du fleuve perdent leur mine souriante, où monts et rochers avec leurs ruines fantastiques de vieux burgs prennent un air hautain, plus sauvage, plus grave et plus majestueux, on découvre, pareille à une légende lugubre de l'ancien temps, la vieille et sombre ville de Bacharach.
(Le Rabbin de Bacharach)

Dans l'antichambre, Maximilien trouva le médecin qui mettait ses gants noirs.
(Les Nuits florentines)


Henri HEINE, Les Dieux en Exil, 1926.


2 commentaires:

kwarkito a dit…

Le deuxième de Heine est particulièrement réjouissant...

n a dit…

C'est toute la nouvelle qui est une trouvaille et lecture réjouissante!

© Nicolas Codron / all rights reserved