Gustave FLAUBERT. Souvenirs, notes et pensées intimes.
Avant-propos de Lucie CHEVALLEY SABATIER.
Paris : Buchet / Chastel, 1965.
« Je suis parvenu à avoir la conviction que la vanité est la base de tout, et enfin, que ce qu’on appelle bonne conscience n’est que de la vanité intérieure. »
(Lettre à Ernest Chevalier, 26/12/1838 ; Avant-propos, 13)
« Je puis parler de l’orgueil en grand maître et je ferai là-dessus un beau chapitre à quelque jour. »
(51)
« La modestie, la plus orgueilleuse des bassesses. »
(54)
« Ce qu’on pourrait m’offrir de mieux maintenant, ce serait une chaise de poste et la clé des champs. »
(95)
« Avenir de l’humanité, droits du peuple, autant de balivernes absurdes. »
(9)
« La force est quelque chose dont on jouit en la perdant. »
(104)
« Il y a des jours où l’on voudrait être athlète, et d’autres où l’on voudrait femme. Dans le premier cas c’est le muscle qui palpite, dans le second c’est la chair qui soupire et qui s’embrase. »
(105)
« l’art n’est pas autre chose que cette étrange traduction de la pensée par la forme. »
(110)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire