MISSIVE AMOUREUSE.
Mes mains se fâchent de ne pouvoir vous saisir.
Vous m’occupez tout entier toute entière.
J’aimerais vous prendre, baiser vos tétins avec ardeur, vous dire à l’oreille les milles idées qui disposent de mon crâne nuit et jour.
Envoyez-moi, je vous prie, de cette huile dont vous vous oignez le corps, ou l’eau de votre bain que je la boive et m’en pénètre.
Mon sexe se languit du vôtre ; mon esprit fatigué voudrait entendre vos rires ; rien ne m’apaise que vos bouches.
Vos poils mêmes me manquent, et vos seins lourds.
Rien n’est plus beau que votre fatigue après l’amour, et la passion qui vous reprend en suite encore.
Vous êtes la ténèbre de mes jours, et la lumière qui me tient en éveil quand tout est obscur en mon tour. Suppliez-moi que j’accourre et vous viole.
Votre cul, lequel n’est, grands dieux ! plus si étroit qu’en nos débuts, me visite en somme et je rêve que je l’honore de trente manières.
Vous me contentez et m’épuisez tout à la fois. Je meurs de ce que mon corps ne peut indéfiniment satisfaire vos chairs belles et voraces ; je rougis de honte et de dépit d’avoir parfois à vous demander grâce.
De cela ne m’en veuillez, je vous prie, pas ; mais aimez-moi davantage.
Je m’applique à briser les détails et les barrières qui nous empêchent, et crois d’ici peu réussir à me faire passer pour mort, qu’on puisse enfin s’aimer au grand jour.
Qu’êtes-vous donc née ma mère ô mon amour ?
Mes mains se fâchent de ne pouvoir vous saisir.
Vous m’occupez tout entier toute entière.
J’aimerais vous prendre, baiser vos tétins avec ardeur, vous dire à l’oreille les milles idées qui disposent de mon crâne nuit et jour.
Envoyez-moi, je vous prie, de cette huile dont vous vous oignez le corps, ou l’eau de votre bain que je la boive et m’en pénètre.
Mon sexe se languit du vôtre ; mon esprit fatigué voudrait entendre vos rires ; rien ne m’apaise que vos bouches.
Vos poils mêmes me manquent, et vos seins lourds.
Rien n’est plus beau que votre fatigue après l’amour, et la passion qui vous reprend en suite encore.
Vous êtes la ténèbre de mes jours, et la lumière qui me tient en éveil quand tout est obscur en mon tour. Suppliez-moi que j’accourre et vous viole.
Votre cul, lequel n’est, grands dieux ! plus si étroit qu’en nos débuts, me visite en somme et je rêve que je l’honore de trente manières.
Vous me contentez et m’épuisez tout à la fois. Je meurs de ce que mon corps ne peut indéfiniment satisfaire vos chairs belles et voraces ; je rougis de honte et de dépit d’avoir parfois à vous demander grâce.
De cela ne m’en veuillez, je vous prie, pas ; mais aimez-moi davantage.
Je m’applique à briser les détails et les barrières qui nous empêchent, et crois d’ici peu réussir à me faire passer pour mort, qu’on puisse enfin s’aimer au grand jour.
Qu’êtes-vous donc née ma mère ô mon amour ?
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