QUESTION.
Qui donc en société pourrait m’aimer encore ?
Mes dents tombent gâtées une à une. Mes cheveux s’en vont par touffes. Ma peau sous l’éponge s’échevèle : sang et pus seuls demeurent. Mes yeux sont vitreux ; je ne vois presque plus, ce qui n’est pas un mal. Mes mains se résolvent en moignons, lesquels gagneront bien tôt mes coudes. Mes intestins sortent au dehors de mon cul. Je ne peux plus vraiment parler. Mon sexe même, putrescent, est corrodé par l’urine qui s’en écoule en continu. Une articulation, ou un os, se brise au moindre mouvement, me condamnant au repos dans mes propres excréments, si je veux durer un peu plus long temps.
La vie est dure sous nos hémisphères, si l’on ne cède au mouvement de l’âme qui se rassure.
Qui donc en société pourrait m’aimer encore ?
Mes dents tombent gâtées une à une. Mes cheveux s’en vont par touffes. Ma peau sous l’éponge s’échevèle : sang et pus seuls demeurent. Mes yeux sont vitreux ; je ne vois presque plus, ce qui n’est pas un mal. Mes mains se résolvent en moignons, lesquels gagneront bien tôt mes coudes. Mes intestins sortent au dehors de mon cul. Je ne peux plus vraiment parler. Mon sexe même, putrescent, est corrodé par l’urine qui s’en écoule en continu. Une articulation, ou un os, se brise au moindre mouvement, me condamnant au repos dans mes propres excréments, si je veux durer un peu plus long temps.
La vie est dure sous nos hémisphères, si l’on ne cède au mouvement de l’âme qui se rassure.
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