UN BAR.
Deux hommes au comptoir, accoudés et bière, au matin.
« — C’t’incroyab’comm’è’s’prenn’nt les femmes. È’veul’nt l’égalité et tout l’bordel, et è’voudraient encore qu’on leur tienn’ la porte quand ell’s passent.
— Ben ouais qu’ès’tu veux, c’est l’argent et l’argent du beurre. Mais bon, c’est pas comm’si on peut y faire què’qu’chose.
— ‘Faut pas flancher, gars. ‘Faut y faire pareil qu’ell’s font : la port’dans la gueule. Et j’t’en foutrai des s’te plaît merci.
— Arrête. Ça sert à rien tout ça. Pis c’est qu’des femmes. »
Une jeune femme entre dans le bar, entre aux toilettes, un temps, en sort ; l’homme (1) la devance dans sa course et lui tient la porte ; elle fait un sourire crispé et sort ; l’autre revient au bar.
« — C’est qu’des mots c’que tu viens d’me dire : t’es allé lécher ses bottes.
— Nan, là c’est pas pareil : elle était jolie. »
Deux hommes au comptoir, accoudés et bière, au matin.
« — C’t’incroyab’comm’è’s’prenn’nt les femmes. È’veul’nt l’égalité et tout l’bordel, et è’voudraient encore qu’on leur tienn’ la porte quand ell’s passent.
— Ben ouais qu’ès’tu veux, c’est l’argent et l’argent du beurre. Mais bon, c’est pas comm’si on peut y faire què’qu’chose.
— ‘Faut pas flancher, gars. ‘Faut y faire pareil qu’ell’s font : la port’dans la gueule. Et j’t’en foutrai des s’te plaît merci.
— Arrête. Ça sert à rien tout ça. Pis c’est qu’des femmes. »
Une jeune femme entre dans le bar, entre aux toilettes, un temps, en sort ; l’homme (1) la devance dans sa course et lui tient la porte ; elle fait un sourire crispé et sort ; l’autre revient au bar.
« — C’est qu’des mots c’que tu viens d’me dire : t’es allé lécher ses bottes.
— Nan, là c’est pas pareil : elle était jolie. »
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