dimanche 9 août 2009

N (2004), chapitre vingt-deuxième.

Chapitre vingt-deuxième,
Très court,
Où l’on se retrouve
Et dort.


Lorsqu’il passa la porte de la véranda de la maison de bois, N trouva là, dans la pénombre, sise sur un fauteuil, les pieds étendus sur la table, nue, car il faisait chaud encore malgré l’heure tardive, la jeune fille du train.

« Je vous attendais », fit-elle en souriant.

N s’étira les membres à en toucher le plafond. Il vida ses poches et posa cigarettes et autres sur la table. Il lui dit, répondant au sourire par un soupir :

« Venez donc dormir : nous causerons au matin. »

Ils disparurent à l’étage. Le plancher craquait sous leurs pas.

*

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