BELLE.
La femme que j’aime est la quinte essence du mal.
Je vis un véritable enfer, au point que celui qui n’est pas sur la terre me paraîtra doux, je crois. C’est, chaque jour, la nuit même ce pendant, tortures d’esprit et coups au corps, de manière si fine et retorse qu’on la jugerait perverse.
Mais la femme que j’aime est jolie comme le jour.
Sa mise et sa grâce naturelle ne souffrent nulle comparaison : à côté d’elle toutes les femmes sont laides. Elle m’a choisi et m’est fidèle, elle fait ma fierté et ma joie, et il faudrait me tuer pour que je m’en défasse.
En homme et esthète, la beauté m’est tout, et je n’ai que révérence profonde et attachement certain envers ses incarnations les plus parfaites, fussent-elles insupportables.
Mon goût et mes yeux sont mes tyrans et, ne pouvant changer à ma guise celui-là, je décidai de crever ceux-ci.
C’était sans compter cette image diaboliquement belle qui demeure gravée dans ma mémoire.
La femme que j’aime est la quinte essence du mal.
Je vis un véritable enfer, au point que celui qui n’est pas sur la terre me paraîtra doux, je crois. C’est, chaque jour, la nuit même ce pendant, tortures d’esprit et coups au corps, de manière si fine et retorse qu’on la jugerait perverse.
Mais la femme que j’aime est jolie comme le jour.
Sa mise et sa grâce naturelle ne souffrent nulle comparaison : à côté d’elle toutes les femmes sont laides. Elle m’a choisi et m’est fidèle, elle fait ma fierté et ma joie, et il faudrait me tuer pour que je m’en défasse.
En homme et esthète, la beauté m’est tout, et je n’ai que révérence profonde et attachement certain envers ses incarnations les plus parfaites, fussent-elles insupportables.
Mon goût et mes yeux sont mes tyrans et, ne pouvant changer à ma guise celui-là, je décidai de crever ceux-ci.
C’était sans compter cette image diaboliquement belle qui demeure gravée dans ma mémoire.
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