CIEL.
Le ciel me manque, et l’horizon, l’azur, les vertes prairies des Monts Isolés.
Que reste-t-il des temps desquels on se plaignait ? En deux cents ans tout a changé.
Des tours gigantesques ont crû peu à peu, à l’ombre desquelles les rues sont droites et baignées d’une lumière artificielle qui supplée à celle du jour. Au zénith, quelques centimètres carrés de ciel seuls subsistent ; mais pour le voir encore faudrait-il lever les yeux, et la tête.
Je me souviens surtout de ces pluies chaudes de fin d’été, dans lesquelles on demeurait comme dans un bain. Elles rongent à présent la peau de ceux qui s’y exposent.
La vie est peut-être meilleure en haut de ces tours. Peut-être leurs tapis sont-ils faits d’herbes vivantes.
Les moustiques même me manqueraient presque.
Serait-il seulement possible de tout recommencer ?
Le ciel me manque, et l’horizon, l’azur, les vertes prairies des Monts Isolés.
Que reste-t-il des temps desquels on se plaignait ? En deux cents ans tout a changé.
Des tours gigantesques ont crû peu à peu, à l’ombre desquelles les rues sont droites et baignées d’une lumière artificielle qui supplée à celle du jour. Au zénith, quelques centimètres carrés de ciel seuls subsistent ; mais pour le voir encore faudrait-il lever les yeux, et la tête.
Je me souviens surtout de ces pluies chaudes de fin d’été, dans lesquelles on demeurait comme dans un bain. Elles rongent à présent la peau de ceux qui s’y exposent.
La vie est peut-être meilleure en haut de ces tours. Peut-être leurs tapis sont-ils faits d’herbes vivantes.
Les moustiques même me manqueraient presque.
Serait-il seulement possible de tout recommencer ?
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