FATIGUE.
Il mettait un acharnement tel à ne pas vivre qu’il faisait peine à voir.
L’homme dont nous parlons avait, pourtant, à peine trente ans.
Il passait sa journée à s’occuper, comme atteint de fièvre, de façon qu’il fût suffisamment fatigué, la nuit tard venue, pour pouvoir dormir quelques heures ; puis tout recommençait.
Lorsque la maladie le frappait et amoindrissait son corps, un immense soulagement l’emplissait tout entier : c’étaient les seuls moments où s’apaisait quelque peu son cœur.
Le sommeil, à part égale, était son ami, car il était vide des rêves inutiles qui réjouissent ou hantent le réveil : il ne savait si la cavale était noire ou blanche.
Le dernier somme, à son goût, tardait trop à venir.
Il mettait un acharnement tel à ne pas vivre qu’il faisait peine à voir.
L’homme dont nous parlons avait, pourtant, à peine trente ans.
Il passait sa journée à s’occuper, comme atteint de fièvre, de façon qu’il fût suffisamment fatigué, la nuit tard venue, pour pouvoir dormir quelques heures ; puis tout recommençait.
Lorsque la maladie le frappait et amoindrissait son corps, un immense soulagement l’emplissait tout entier : c’étaient les seuls moments où s’apaisait quelque peu son cœur.
Le sommeil, à part égale, était son ami, car il était vide des rêves inutiles qui réjouissent ou hantent le réveil : il ne savait si la cavale était noire ou blanche.
Le dernier somme, à son goût, tardait trop à venir.
3 commentaires:
J'aime beaucoup tous ces textes courts...
Merci. Ce sont des trucs d'il y a long...
Je trouve que tu devrais en faire d'autres...
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